La TAUROMACHIE un patrimoine culturel universel
patrimoine culturel universel

Après présentation par l’ONCT d’une étude élaborée par son comité scientifique, la commission du patrimoine immatériel du Ministère de la Culture a inscrit la Tauromachie au Patrimoine Culturel Immatériel de la France en février 2011.

Instauré par l’UNESCO et ratifié par ses États membres au travers de la convention de 2003, relative à la sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel, celui-ci a pour objet la préservation des cultures minoritaires menacées par la globalisation.

Signataire de la Convention de 2003, la France a entrepris de dresser l’inventaire de son PCI, dans lequel la Tauromachie a été inscrite en février 2011.

Documentée depuis 23000 ans, la Tauromachie « combat du taureau » est la culture pérenne la plus ancienne de toutes celles inventoriées.

Elle est le symbole par excellence de l’élévation de l’homme primitif, de l’état de nature à l’état de culture, par le dépassement de son instinct de conservation, au travers d’une recherche éthique et esthétique qui transforma la chasse originelle en une discipline artistique de portée universelle.

Elle est aussi une appropriation par le peuple d’un privilège royal, en même temps qu’un exemple de convivialité entre toutes les classes sociales autour d’une même passion.

Elle est enfin un facteur de préservation de la biodiversité au travers de la conservation d’une espèce dans son environnement, en respectant son identité et son bien-être, dans les limites de sa fonction : combattant redouté et admiré, le taureau est le révélateur de la valeur de l’homme qui l’affronte au risque de sa propre existence, pour lui offrir de manière éthique la seule fin digne de lui.

Inscrite au Patrimoine Culturel Immatériel français en 2011, la corrida moderne, héritière des tauromachies antiques nées sur le pourtour méditerranéen, s’inscrit depuis dans le programme de protection accordé aux cultures minoritaires, conformément au principe de liberté et de diversité des cultures édicté par l’UNESCO dans sa convention de 2005.